La Presse (Canada) October 16th, 2010

J.-C. Béney : Chaud, le Béney !!!

Très chaud pour ne pas dire bouillant, le saxophoniste d'origine française et montréalais d'adoption Jean-Christophe Béney propose un jazz propice aux paroxysmes.

Moult propositions de ce The Link sont fondées sur de puissants grooves que génèrent ses acolytes John Roney (piano), Fraser Hollins (contrebasse) et Martin Auguste (batterie). À partir de structures relativement simples et d'inspirations diverses (jazz modal, jazz latin, RnB, funk acoustique, etc.), ce souffleur aime s'exprimer généreusement afin d'y faire valoir la complexité de ses lignes improvisées et un niveau technique nettement au-dessus de la moyenne.

En fait, ces compositions relativement convenues servent d'abord le jeu improvisé du compositeur - ténor et soprano. Béney mise également sur l'interaction entre ses collègues, certes parmi les meilleurs de Montréal. Ainsi, la musique de The Link a été construite telle une suite en cinq parties distinctes, reliées par quatre transitions. Ces parties s'avèrent denses et musclées, la dernière y calme le jeu... jusqu'à ce que le leader retrouve ses ardeurs pour boucler la boucle sur un final soul. En tout, 59 minutes et 31 secondes de jazz on ne peut plus fervent. Dans le cadre de l'Off Jazz Festival, Jean-Christophe Béney et ses musiciens se produisent demain à l'Upstairs.

Alain Brunet

La Scena Musicale (Canada) October 2010

Moins éclaté que les disques précédents de Jean-Christophe Béney, soit Polychromy et Pop Up (le pianiste John Roney délaisse ici le Fender Rhodes), mais plus près de l'esprit de Cassiopée, The Link est cependant un projet plus ambitieux sur le plan de l'écriture et de la cohésion de groupe. Cette cinquième offrande du saxophoniste est une suite en cinq parties toutes entrecoupées d'un morceau de transition. Le lyrisme du compositeur et saxophoniste est en cela très bien servi par la formule. Excellent mélodiste, Béney sait développer des thèmes d'une simplicité souvent touchante et qui ne sont pas sans rappeler une certaine chanson française. Mais la richesse des échanges entre le piano et le saxophone, entre autres, nous entraîne bien au-delà de la simple ritournelle. Les envolées coltraniennes du ténor, comme le solo de la Transistion 3, sont d'une beauté poignante. La section rythmique, pour sa part, n'est pas en reste : soutenant leurs volubiles compagnons solistes, le contrebassiste Fraser Hollins et l'efficace Martin Auguste à la batterie cimentent le tout avec précision.

Alain Londes

The Gazette (Montreal, Canada) June 27th, 2010

Montreal International Jazz Festival

Before he gets lost in the shuffle, kudos to Jean-Christophe Béney, a French tenor saxophonist now living in Montreal who delivered a muscular, finely honed performance before a large crowd outside Complexe Désjardins on opening night. Who says straight ahead, sophisticated bop is a thing of the past? Performing material from his fine new album The Link (his fifth), he built up a terrific pace with a beautifully chiseled phrasing that left the audience cheering for more. He was backed by some of Montreal’s finest musicians: pianist John Roney, drummer Martin Auguste, bassist Remi-Jean Leblanc. Béney and crew are worth looking out for after the festival is over.

Juan Rodriguez

Les Dernières Nouvelles du Jazz (France) June 5th, 2010

Mystifiant!

Voilà un album qui fait tout notre plaisir. Et on ne va pas le bouder, croyez-moi. Après la très belle impression que nous avait laissé Pop Up, qui ravit encore nos oreilles, Jean-Christophe Béney, basé à Montréal, nous revient avec The Link, son cinquième album, qui confirme la stature grandissante du saxophoniste ténor français.

Elevé à l'école américaine du jazz et entouré du pianiste canadien John Roney, musicien épatant, de Fraser Hollins à la contrebasse et Martin Auguste à la batterie, le quartet de Béney dispose d'un line-up plutôt méconnu en France.

Le casting des pièces est aussi original: un des premiers traits de caractère de The Link est sa suite en cinq parties agrémentées de quatre transitions. Un deuxième serait cette très belle couverture qui nous montre deux mains nues qui se saisissent: celle du saxophoniste et d'un enfant (Maïly).

The Link est un CD à plaisirs multiples: on se délecte du son saisissant de Béney: un "son de chêne", pour reprendre les propos de Michel Contat. On y retrouve aussi des compositions puissantes avec des mélodies chantantes qui ont toutes leur légitimité. Surtout, The Link nous fait penser à bien des égards à A Love Supreme de John Coltrane : la puissance du quartet, l'humeur transcendée des musiciens, la tournerie impeccable, le sens de la narration, le caractère sacré de ce qui unit ces quatre musiciens. Et il en faut du talent et de la maturité pour garder toute sa personnalité musicale en faisant de l'œil à une certaine coltranité; celle de l'engagement, et du lyrisme. Nous vous invitons à lire le "petit parcours descriptif de la suite" en bas de cet article.

Béney et Roney sont magistraux, leur dualité est réelle et le lien qui les unit est évocateur. Mais il faut souligner le travail du batteur Martin Auguste, vif et tranchant, à la patte américaine et du contrebassiste Fraser Hollins à la sonorité ronde et rebondissante; une rythmique béton. Bref ce quartet est bien vivant, dans la mouvance new-yorkaise, avec la marque de fabrique d'un saxophoniste qui sait composer des mélodies qu'on imprime.

Avec The Link, son cinquième album, Béney vient de grimper d'un coup quelques marches de l'échelle pentue des très grands.

Jérôme Gransac

Rue Frontenac (Montreal, Canada) July 6th, 2010

Festival International de Jazz de Montréal

Les coups de coeur et les coups de gueule de Rue Frontenac

Le 31e Festival international de jazz de Montréal est terminé. L’équipe de Rue Frontenac en a quadrillé, des salles et des devants de scènes extérieures, depuis dix jours. Comme c’est le cas depuis que cet imposant festival a atteint une taille gargantuesque – depuis le 25e anniversaire, en fait –, ça semble un peu futile de mesurer si l’édition 2010, c’est une meilleure édition que la précédente... On va donc se contenter de vous livrer nos coups de cœur et coups de gueule au terme de notre marathon de dix jours.

Les premiers de classe : Jean-Christophe Béney, qui livre un jazz audacieux en plein air le premier soir; Émilie Simon et son électro-pop complètement éclatée; Christine Jensen, toujours au top; le Neil Cowley Trio, sympathique, exigeant et mélodique; Trigran Hamasyan, véritable prodige du piano; Robert Glasper Quarter avec Bilal, parmi les plus belles minutes du festival; Karen Young, Éric Auclair et Bugge Wesseltoft, pour la complicité; George Clinton pour le gros fun noir !

Philippe Rezzonico

Le Monde (France) June 26th, 2010

Festival International de Jazz de Montréal

Vendredi 25 juin, après un début de matinée maussade, le soleil qui montre son nez incite à faire un tour vers les scènes en accès libre. Premier constat, comme chaque fois que l'on retourne au FIJM, l'attention et le discernement du public, estimé à plus de 2 millions de spectateurs – les organisateurs pensent même que la 31e édition pourrait approcher les 2,5 millions de personnes venues à un moment ou à un autre sur le site.

Si seul un tiers des concerts est en accès payant, et pour la plupart complets depuis plusieurs semaines, ce qui est proposé en accès libre, en plein air, est d'une grande qualité. Que cela soit le Grand Ensemble de jazz de Sainte Eustache, dirigé par Simon Cloutier, formation amateure et semi-professionnelle comme l'Amérique du Nord, l'Allemagne ou les pays scandinaves savent en produire, qui laisse derrière elle bien des orchestres professionnels avec un répertoire swing très juste ; que cela soit avec le Combo Latin de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) ou avec le groupe du saxophoniste Jean-Christophe Béney, musicien de belle allure, solide présence sur la scène française, qui s'est installé à Montréal il y a quelques années.

Sylvain Siclier

La 8ème Note (France) May 2010

On a aimé !!!!

Jean-Christophe Béney -The Link -
Voilà un disque admirablement ficelé qui s’écoule sans anicroches...
Jean-Christophe Béney nous sert un hard bop pur style dans la lignée Joshua Redman ou Mark Turner, imprégné néanmoins de sa propre personnalité.
On remarquera, au passage, une excellente restitution acoustique directe, pure, sans artifices ...
Les envolées saxophonistiques raviront les amateurs du genre ; celles-ci étant servies dans l’écrin d’une excellente rythmique !
Ce quartet semble au mieux de sa forme , capable de sortir ce qu’il veut , comme il veut, quand il veut …
A suivre donc de près, lorsque l’on apprécie un hard bop, et même - post hard bop - musclé, sincère, et de caractère !

Freddie Freeloader

So Jazz (France) May 2010

The Link

Installé depuis 2006 à Montréal, Jean-Christophe Béney avait marqué les esprits lors de ses engagements dans les orchestres de François Théberge ou des frères Belmondo, mais aussi par de solides albums en quartet saxophone-piano-contrebasse-batterie, à l'esthétique classique et d'une évidente élégance formelle. Le cinquième disque du saxophoniste ténor en leader ne déroge pas à cette belle constance, dans une recherche d'écriture fouillée et une instrumentation pleine de vie. Intelligent et subtil.

Bruno Guermonprez

Ottawa Citizen (Ottawa, Canada) April 28th, 2010

Here's a rundown of three CDs recently released by some powerful, if somewhat lesser known, tenor saxophonists. They are all focused, vigorous and substantial discs filled almost entirely with original music -- in short, what jazz's modern mainstream needs.

First up is The Link, from the France-raised, Montreal-based saxophonist Jean-Christophe Béney. His new disc features his working quartet (pianist John Roney, bassist Fraser Hollins, drummer Martin Auguste) executing Béney's nine-part suite -- five main parts and four transitions separating them -- in an uninterrupted, hour-long take. It's a good thing that the band had familiarized itself with Béney's material while on tour.

Béney's got a knack for crafting appealing, catchy songs that hide their harmonic or rhythmic complexities beneath upbeat, repeated melodies and Auguste's propulsive, organic grooving. Béney spins long, cogent lines on tenor and soprano, and his sound on the smaller horn is especially sweet. With Roney, Hollins and Auguste, Béney has a top-notch rhythm section that propels the music with singular purpose. Roney is especially impressive, for both the erudition and earthiness of his playing. I love the way in which he digs into the time while accompanying Béney during the fierce Latin groove of his suite's Part 2, before taking his own urbane but right-in-the-pocket solo. Other disc highlights include the spirited trading between Béney and Roney on the suite's poppy but rhythmically challenging Part 3, and the rousing, updated gospel conclusion of Part 5.

While YouTube doesn't yield any samples from The Link, here's Béney's group playing his composition Bubbles, which was on his previous CD, Pop Up. (Bonus: If you'd like to play along with Beney's previous discs, he's put his lead sheets here.)

Phum

Earshot (Vancouver, Canada) May 2009

The talent pool in the Montreal jazz scene is extensive, but saxophonistJean-Christophe Béney is Pop-ping Up at the right time with a western Canadian tour and a Coltrane inspired release coming this fall.

Saxophonist Jean-Christophe Béney is a transplanted Parisian who has found a home in the thriving jazz community of Montreal. I have enjoyed Jean-Christophe’s sax playing over the years, but I have not always known who he was. There is usually a Quebec presence at the Vancouver International Jazz Festival and I make a point of catching those sets because they are always wonderful. I can’t seem to get to Quebec, so the jazz festival is my only chance to see these fantastic musicians play live.

Other than the band leaders and special guests, the names that appear in the jazz festival program are ‘subject to change without notice’ and often on-stage introductions are done quickly and with the sheer volume of musicians you can see in ten days it’s easy to forget that one of the sax players in a certain band isn’t the same one listed in the program. So I’ve heard J-C Béney and others play a couple of times, took their photos and when I finally get to doing something with them, like putting them on my Myspace page I have to rely on the jazz fest program for the labelling info. Last year I listed him as Frank Lozano (another wonderful reed player).

Anyhow, I still remember that he was a damn, hot sax player and now I have his name right on my Myspace page (www.myspace/jazz_notes). I had this all sorted out before I approached him for an interview. He explained to me that he was a bit worried about his English fluency, but he would give it a try. Overall the language barrier was minimal. I was more worried about him understanding me, because I have had a bit of speech therapy and I tend to speak at the speed of a racehorse when I get nervous (I didn’t tell him this). Happily J-C survived my speech oddities and overall his English fluency and comprehension are at a very high level.

J-C Béney has put out a number of CDs on Alain Bédard’s Effendi label. I have enjoyed playing tracks on my show Jazz Notes from his earlier release called Cassiopee and the more recent Pop Up from 2007. I reached him in Montreal shortly before he was to embark on his western tour; this time as a band-leader...

Jim Dupuis

Radio-Canada (Montréal, Canada) June 24th, 2009

Quoique obnubilé par la dixième édition de l'Off-festival de jazz de Montréal, je n'oublie pas qu'il y a du jazz, et du bon, un peu partout au Canada en cette saison de tous les festivals. Et la tournée de Jean-Christophe Béney dans l'ouest canadien constituera d'ailleurs une occasion en or d'inviter les internautes du reste du pays à découvrir ce merveilleux saxophoniste venu de l'Hexagone.

Né en octobre 1969 en France, Jean-Christophe Béney détient un diplôme du Conservatoire national supérieur de Paris. Depuis ses débuts en tant que musicien professionnel dans les années 90, il s'est illustré autant comme leader que comme sideman, aux côtés de Laurent Coq, de François Théberge, des frères Stéphane et Lionel Belmondo et au sein du big band d'Antoine Hervé.

Depuis sa venue à Montréal il y a quelques années, il a également côtoyé sur scène ou sur disque le groupe du pianiste Yves Léveillé, l'Effendi Jazzlab et le Quintette Auguste. Ses trois plus récents disques ont d'ailleurs paru sous étiquette Effendi.

Jean-Christophe Béney partage désormais son temps entre son pays natal et le Canada, côtoyant de part et d'autre de l'Atlantique les meilleurs jazzmen de sa génération.

Stanley Péan

24 Heures (Montréal, Canada) June 30th, 2008

Festival International de Jazz de Montréal - En spectacle demain à 19h et 23h

Jean-Christophe Béney et le Pop Up quartet. Jean-Christophe Béney baigne dans un univers musical depuis sa tendre enfance, puisque ses deux parents étaient musiciens classiques. Ayant découvert le jazz à l'âge de 9 ans, il a longtemps étudié la musique classique dans son pays d'origine, la France. Dans les années 90, le saxophoniste évolue dans de nombreux bands de la scène parisienne et réussit à forger des amitiés importantes avec des grands noms du jazz. Il sera en spectacle demain au Club Jazz TD Canada Trust.

Voir (Montreal, Canada) June 26th, 2008

À force de travailler avec des musiciens montréalais, le saxophoniste français a fini par élire domicile ici. Entouré d'une équipe de rêve formée de John Roney (au piano ou au Fender Rhodes), Fraser Hollins (à la contrebasse), Greg Ritchie (merveilleux d'invention à la batterie) et André Dupuis (aux percussions sur trois plages), Béney signe un album effervescent, qui déploie ses effets de surprise à la manière de ces fenêtres surgissantes qui ponctuent la navigation dans le Web. Mais à la différence de ces publicités intruses, le groove intense et les envolées lyriques du saxo et de ses acolytes livrent une marchandise, un message dont le jazzophile ne saurait se plaindre ou se passer.

Stanley Péan

Télérama (France) May 28th, 2008

Jean-Christophe Béney est saxophoniste ténor français établi au Québec, une pointure du post-bop musclé (il a un son de chêne). On fête la sortie de son disque "Pop Up" chez Effendi. John Roney au piano, Fraser Hollins à la contrebasse, Martin Auguste à la battierie, sérieux clients.

Michel Contat

Les Dernières Nouvelles Du Jazz (France) May 17th, 2008

Saxophoniste français basé à Montréal, Jean-Christophe Béney sort un quatrième album avec une formation en quartet semi-acoustique (fender rhodes et piano/sax/basse/batterie) constitué de musiciens canadiens. L'album s'appelle "Pop Up" et annonce clairement l'utilisation de structures de musiques pop dans le jazz. Dès les premières secondes du CD, Béney attaque avec un morceau-chorus très coltranien que - heureusement - le groupe finit par étouffer dans une mélodie pop très bien amenée et rondement menée. Cela semble être symbolique: un signal de la part du saxophoniste? Comme pour nous signifier que cet album est orienté pop et qu'il s'écarterait des structures jazz, comme celles de Coltrane justement? Il faut dire que les compositions de Béney sont concises et facilement transposables en chansons (Béney ne fait pas de reprises). Elles empruntent à la musique pop en général tant dans l'écriture de la mélodie que dans la structure binaire/ternaire des pièces. De manière générale, les mélodies sont gracieuses, tapent à l'oreille immédiatement ("Chinese Checkers", "Pop Up") et ont toutes leur évidence. Enfin, les chorus sont épurés et efficaces, sans verbiage "saxophonistique". Au ténor ou au soprano, Béney ne fait pas dans la démonstration. Son jeu est posé et lyrique et marque volontairement la mélodie. Le leader adopte ainsi un style distingué qui n'écrase pas l'harmonie et la motricité du groupe. Le quartet de Béney fait penser par certains côtés à celui de Jérôme Sabbagh (avec le guitariste Ben Monder) mis à part que Béney utilise des rythmiques plus variées mais originales, comme "Chinese Cheekers" avec sa rythmique afro-cubaine sur le refrain, ou empruntées à des styles de musiques modernes et utilisés de manière diluée. La musique de Béney est moins spacieuse dans les atmosphères et plus dense dans la jouerie. Pour terminer, le quartet de Béney est soudé et présente par son jeu une version intelligente des "power quartet" actuels.

Jérôme Gransac

Jazz Magazine (France) May 2008

Français basé à Montréal, Jean-Christophe Béney ponctue tranquillement son parcours de sessions en leader qui ont pour trait commun le choix de la classique et efficace formule saxophone - piano - contrebasse - batterie. Autre point commun : la rigueur de la forme, et le développement d'un jeu et d'une écriture "à l'américaine". Ainsi, à l'instar d'un Branford Marsalis, l'expression repose sur les bases d'un bop moderne digéré, débarassé de ses clichés, et sur un jeu refléchi et très dense : beaucoup de phrases préméditées (au meilleur sens du terme), aux notes jointes et aux intervalles resserrés, une équipe rythmique destinée à offrir, plus que de l'interaction, une base et un groove stables et constants. Ainsi se trouvent maîtrisés sans faillir l'abondance de mesures composées et de surprenantes cassures rythmiques (tiens... Chris Potter, David Binney, Kurt Rosenwinkel). La présence d'un percussionniste ne relève pas de l'exotisme, mais de la pure necessité polyrythmique. Les thèmes et leurs développements - densité oblige - tiennent en de stimulantes scènettes musicales toutes très homogènes. L'album ouvre, sans compromis, sur un thème-improvisation furieux. Mais tout n'est pas que furie : on garde en tête de douces mélodies que l'on pourrait presque toutes citer.

Eric Quenot

SortiesJazzNights (Canada) November 29th, 2007

Jean-Christophe Béney - Pop Up

Pour son quatrième album comme leader, le saxophoniste Jean-Christophe Béney nous offre une perle. Pop Up, c’est 10 compositions originales et une formation très en vue sur la scène jazz actuelle. Le sax de Jean-Christophe est incisif, ses mélodies épurées, ses arrangements complexes. Passant du Rhodes à l’acoustique, le piano de John Roney est riche en harmoniques, nerveux comme le jeu de Greg Ritchie, batteur très en demande qui partage son temps entre New York et Montréal, que l’on peut aussi entendre sur les derniers albums de Christine Jensen, François Bourassa et Steve Amirault. Les percussions d’André Dupuis apportent à Pop Up un soupçon d’exotisme dans cet album aux accents funky et pop, mais résolument jazz. Pour écouter des extraits de cet album, rendez-vous sur le site officiel au jeanchristophebeney.com et surtout acceptez les Pop Up !

Eric Seguin

La Presse (Canada) October 28th, 2007

Jean-Christophe Béney et ses Montréalais

La sonorité droite, sans effets marquants, sans variations abruptes, contraste avec le phrasé incandescent de ce saxophoniste ténor qui peut aussi user fort bien du soprano. Bien évidemment, cette opposition ne résume pas le style du souffleur français Jean-Christophe Béney, qui se produit ici avec une équipe montréalaise de haute volée: au piano comme au Fender Rhodes, John Roney fait ici état d'une remarquable progression; on ne peut qu'applaudir les rythmes fervents et d'autant plus imaginatifs de cet excellent batteur qu'est Greg Ritchie; on se réjouit du soutien exemplaire du contrebassiste Fraser Hollins, sans compter les ornements percussifs d'André Dupuis qui se joint au groupe sur trois pièces. Peut-être n'apprenons nous rien de neuf sur les formes jazzistiques ici énoncées, qu'elles soient traversées par un groove intense ou par un swing aérien. Cette musique résolument moderne ne comporte peut-être pas de grandes contributions formelles, elle n'en exprime pas moins la personnalité de ses acteurs au plus grand plaisir du jazzophile.

Alain Brunet

All About Jazz (Canada) Ottawa International Jazz Festival, June 26th, 2006

...The 4 pm Connoisseur Series continued its winning streak with French saxophonist Jean-Christophe Béney and his quartet. Béney, a fine tenor player from France who is known to some Canadians for his two records on the Montreal-based Effendi Records label-Polychromy (2004) and Cassiopée (2002)-is, in fact, moving to Montreal later this summer. Based on yesterday's performance, that's great news for the Canadian scene in general, and the Montreal scene in particular.

Unlike those two recordings, which teamed Béney with artists from France, his Ottawa performance featured a quartet of outstanding Canadian musicians. Pianist John Roney is no stranger to Ottawans, having played with local bassist John Geggie, as well as bassist Adrian Cho and his Magic of Miles Davis show at the National Arts Centre Fourth Stage back in the winter of 2005. He's recently released his first record as a leader, Rate of Change (Effendi, 2006), and since moving to Montreal from Toronto a few years ago he's established himself as a fixture on that scene.

A remarkable pianist, Roney brings together a multitude of sources into a style that can range from pensive introspection to overt expressionism. Yesterday's performance found him splitting his time equally between acoustic piano and Fender Rhodes, and he clearly appreciates the difference in approach that each instrument demands. His solos, as harmonically complex as they often were, always told vivid stories, and the audience's response to his playing was considerably more energetic than the reaction to Robert Glasper the day before.

Bassist Fraser Hollins is an Ottawa ex-pat who has also made the move to Montreal. He's a player with a rich tone, an unerring sense of groove, and ears open enough to respond to his surroundings without losing the core of Béney's deceptive compositions. Hollins received few opportunities to solo, but when he did, he was, like Roney, a player with a narrative in mind.

The surprise of the set was drummer Greg Ritchie. Even though he looks like he's just started shaving, Ritchie's playing was reminiscent of the late Tony Williams, but filtered through Brian Blade's even more liberated and highly fluid approach. Capable of providing a rock-solid rhythm, he remained nevertheless unpredictable in the best possible way, injecting surprising and sometimes powerful shots that may have seemed like non sequiturs at first, but ultimately and always made perfect musical sense.

Béney's writing couched complex harmonic changes in simple melodies. He understands the meaning of space, which made those moments when Béney and the rest of the quartet really let loose and became collectively denser all the more meaningful. Béney plays with a strong tone, but also appreciates how dynamics can sometimes suggest greater power, occasionally blowing so softly as to be nearly a whisper.

The set list was comprised exclusively of Béney's challenging to play but listener-friendly writing. The entire quartet was completely committed from the first note, again in contrast to Glasper's show the previous day. Hopefully when Béney relocates to Montreal later this summer, he'll be able to continue working with this quartet. The chemistry was strong and the performance was filled with many magical moments of pure synchronicity.

John Kelman

Ottawa Citizen (Canada) July 2006

Saxophonist puts France on jazz map

Apart from a handful of musicians -- Michel Petrucciani, Jean-Luc Ponty and Stephane Grappelli come to mind -- France is known more for embracing jazz than producing players. Tenor saxophonist Jean-christophe Beney, who played yesterday at the Ottawa jazz festival, appears ready to change that. Backed by a crackerjack Canadian band that included the explosive young New Brunswick drummer Greg Ritchie, Beney soared through an eight-tune set with verve, fluency and a sure sense of melodic invention. His work on Freetown, a rollicking original composition, was by turns majestic, buoyant and swooping. On another original, Song Hong, Beney produced a fluid, lyrical solo that ramped up into a slow, sensual burn. With Beney's performance, the festival's late afternoon Connoisseur Series at Library and Archives Canada continued to provide creative jazz -- in this case, smart, post-bop music intelligently approached, proficiently played and laced with emotion and surprising twists.

Télérama (France) September 2005

" Un des plus brillants sax ténors de l'Hexagone."

Michel Contat

All About Jazz (USA) May 2005

Following up his 1998 debut album, Tenor Joke, with a 2002 release, Cassiopee, French tenor saxophonist Jean-Christophe Beney now provides a new effort on the Canadian Effendi label.

Beney's formidable bebop styling is notable for its fluency and attention to lyricism. Unlike many other "new" players, his playing doesn't employ jagged or fragmentary lines and his solos maintain a sense of melody. A comparison with the mid-1950s recordings of Stan Getz or Sonny Rollins would not be inappropriate. The compositions, all originals, are not as distinct as Rollins' classic recordings of that time, but Beney's work and the dynamics of his combo lift this album a notch.

The quartet adds three guests on separate tracks. The most impressive is conguero Arnaud Frank. The opening "Freetown" begins at midtempo pace, then picks up intensity with Beney's lengthy solo, followed by impressive statements from Pierre de Bethmann's piano and Frank's conga. The Latin (or African) percussion provides an underpinning for the tune and showcases the group most positively. Frank is only present on one other song, the ballad "Song Hong," and he utilizes a more subtle rhythm there.

Guitarist Michael Felberbaum appears on "Easy Easily." After brief opening statements from the guitarist and bassist Vincent Artaud, Beney and Felberbaum play a unison melody line before the tenor sax solo. Vocalist Meta appears on "Chinh's Wish," singing blurry French lyrics with a wash of colors from de Bethmann's Fender Rhodes. There is also a brief, untitled hidden track.

In addition to the work of Jean-Christophe Beney, the group dynamics are significant. Pierre de Bethmann divides his keyboard time equally between acoustic and Fender Rhodes, Artaud provides a solid acoustic bass, and Karl Jannuska contributes strong drumming. All are definite assets.

Michael P. Gladstone

JazzReview (USA) March 2005

Since Django Reinhardt and Stephan Grappelli in the 1930s and 40s, European musicians have made a unique contribution to jazz. Since then a steady stream of fine players, including many saxophonists, have emerged on the other side of the Atlantic. Some, like Norwegian Jan Garbarek and Evan Parker and John Surman from England, have developed international reputations. Many have come to the U.S. and demonstrated a high level of accomplishment--Bobby Jaspar from Belgium, who was also a fine flutist and who worked with J.J. Johnson and Miles Davis, comes to mind, as well as England's Joe Temperly who has held down the baritone chair in the Lincoln Center Jazz Orchestra. Others have reached high performance levels but, remaining in Europe, are not as well known as they should be in the U.S. I am thinking of Tubby Hayes, another Englishman, who could be in the Hall of Fame if he had been American. And I am sure there are many more.

the strength of this recording Jean-Christophe Béney belongs in the last category, unless he chooses to come to the U.S. at some point. The recent batch of CDs I have reviewed has brought it home to me how competitive the New York scene must be, with many fine, post-Coltrane styled saxophonists. (See my reviews of Russ Nolan, Dan Pratt, Jim Snidero and others.) But without a doubt Béney could hold his own with any of them. Thirty-five years old and already a veteran sideman and session player in and around Paris, Béney teaches jazz and saxophone at the Juvisy Conservatory in Essonne. This is the third recording under his own name.

I have observed over the years that it often takes new artists three recordings to really hit their stride. I have not heard Béney's previous two CDs but on this, his third for Effendi Records, he does not put a foot wrong while definitely beginning to find his own voice. Béney has achieved great technical mastery of his horn and is blessed with a good ear for composition. He has clearly listened to Coltrane as well as to Liebman, Brecker, Lovano and Potter; it is a style that depends upon a sophisticated harmonic sense, fluent melodic invention in abstract, chromatic modalities, and a constantly shifting, multi-layered rhythms. Béney has all of this but he has imbued the style with just a hint-a soupçon-of Gallic lightness, like a twist of lemon in a cup of espresso. His compositions have enough twists and turns to stimulate the soloists and his rhythm section follows him at every step, with Bethmann moving back and forth between acoustic piano and the Fender Rhodes to give a little variety to the sound. Finally, his special guests allow for a subtle change of pace. Frank's congas reinforce the rhythmic complexities of Freetown and Sông Hông, Felberbaum's guitar brings a fresh solo voice to Easy Easily, an already slightly surprising Bossa Nova, and Meta's abstract vocalizations, along with Béney's tenor doubled and tripled through overdubbing, turn Chinh's Wish into a miniature World Music tone poem.

I plan to circulate a copy of this recording among several New York saxophonists who, I think, will be very interested in his work. Perhaps Béney will make over here at some point to trade ideas with some top American players. If not, he may become another Tubby Hayes and remain obscure to American audiences. I hope not. At least his recordings are available over here and I strongly recommend that you seek them out, beginning with Polychromy.

Peter Westbrook

Jazzman (France) January 2005

Chronique CD (****)

Tout en prenant son temps, avec une sonorité généreuse et tranquille, Jean-christophe Béney avance à grands pas. Ses œuvres antérieures, sous son nom ou celui de Laurent Coq révélait un caractère réservé. On le découvre plus nerveux et plus technique qu'à l'accoutumé, sur des solos d'une efficacité parfois vigoureuse, ce qu'il paie ici et là d'un phrasé un peu systématique. L'équipe qu'il s'est choisie contribue à renouveler les angles déjà variés d'un répertoire très inspiré qui n'est pas sans lien de parenté avec l'esthétique new-yorkaise issue du Smalls. Le cubisme rythmique de Karl Jannuska se combine admirablement aux motifs dessinés par la contrebasse de Vincent Artaud et trouve son prolongement sur les congas de Arnaud Frank, invité pour deux titres. Passant du piano électrique à l'acoustique, Pierre de Bethmann diversifie les couleurs, émoustille son leader, arpente le clavier d'un pas constamment renouvelé. Michael Felberbaum offre un solo remarquablement architecturé le temps d'une atypique bossa. Moins heureuse, la vois de haute-contre de Meta détourne notre attention de la ballade Chinh's Wish dont les charmes attendent la fin d'exposé pour opérer, lorsque Jean-christophe Béney joue du re-recording pour superposer les parties de saxophones. Il renouvelle l'exercice dans un bref épilogue et en use avec un sens de l'espace dont on savait déjà qu'il était l'une des clés de son univers, comme en témoignent les arrangements de Freetown et Sông Hông.

Frank Bergerot

Jazzman (France) January 2005

Article

" Jean-christophe Béney, Ténor Colorature "

Que l'on écoute ses disques ou son quartet sur scène, une caractéristique marque l'univers de Jean-christophe Béney : l'élégance. Une forme de style épuré de tout dogme et une liberté non-tapageuse tapissent ses compositions, toutes identifiées à une couleur, souvent très chaude. A propos de son dernier album " Polychromy ", le saxophoniste explique : " J'ai choisi huit de mes compositions et j'ai essayé de donner à chacune d'elle une couleur bien particulière, en variant les supports harmoniques et rythmiques d'un solo à l'autre ". Une palette riche qu'il met au point durant ses années d'études supérieures, à l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs pendant deux ans pour le dessin, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de jazz de François Jeanneau de 1993 à 19996. Agé de 35 ans aujourd'hui, Jean-christophe Béney est à la croisé de plusieurs chemins : il appartient à cette génération de jazzmen français dont on peine à entendre parler. Il a son explication : " La rigidité du système, le manque d'audace de la profession à prendre des risques pour imposer de nouveaux talents… Peut-être que nous, musiciens, avons tendance quelquefois à faire une musique trop pointue, sans penser suffisamment au public. Je parle du public de mélomanes qui écoute du jazz en même temps qu'il écoute de la pop ou des musiques du monde par exemple… Personnellement j'essaie de plus en plus de penser ma musique pour lui ". Son futur discographique se situe désormais au Québec, entre les mains d'Alain Bédard, le patron d'Effendi. Ses références éparses aux mélodies asiatiques sont le fruit de voyages qu'il a entrepris au Vietnam , avec sa femme originaire de ce pays. S'il s'est fait connaître dans les grands orchestres de Christophe Dall Sasso ou du POM, son avenir se dessine volontiers dans le cadre plus interactif de petites formations. Discrètement, Jean-christophe trace sa route sans faux-pas, entraînant dans son sillon de nombreux musiciens, de Pierre de Bethmann à Vincent Artaud en passant par Michael Felberbaum. Avec la volonté de ne rien figer : " Il ne faut jamais systématiser. Tout doit rester lisible et fluide ".

Guillaume Bregeras

Télérama (France) November 2004

" Sax tenor à garder à l'œil, car il évolue bien, ayant battu les sentiers du style Branford Marsalis un peu passe-partout. Pierre de Bethmann, au piano, le pousse vers la recherche sans effet ".

Michel Contat

All About Jazz (USA) March 2005

French tenorist Jean-Christophe Béney plays with invention, verve and deep confidence on Polychromy, his first release since 2002's Cassiopée. Béney's got a penchant for long, measure-spanning phrases of considerable complexity-not unlike Chris Potter, and there's some Lovano in his tone and style as well. He's also a songwriter of real quality and it is the strength of his material that gives Béney's playing much of its heft and impact. Stylistically, there is nothing terribly new here: It's swinging, small-group post-bop jazz.

Béney's surrounded himself with topnotch Parisian players-Pierre de Bethmann on piano or Fender Rhodes, Vincent Artaud on bass, and former Québec resident Karl Jannuska on drums. Jannuska's starting to appear on a lot of Effendi sessions, and one can only be in favor of that trend. He's one of the best young drummers on any continent today-muscular, imaginative, and swinging. (His chiming cymbal work under De Bethmann's Fender Rhodes solo on the Wayne Shortery "Choices" is almost worth the price of the disc.) He and Artaud supply a buoyant yet solid rhythmic base that gives De Bethmann the freedom to play more as a co-leader than a third of the rhythm section.

Conga player Arnaud Frank guests on two tracks, "Freetown" and "Song Hong" and his contributions do nothing whatsoever to enhance the music; his static rhythms interfere audibly with Jannuska, who cannot play as flexible a time with another percussionist. Therefore the tunes don't swing as much as they could, and should; they're still two of the best songs on the album. Béney's tenor work on "Freetown" is as majestic as its theme is simple; his long lines weave imaginatively and melodically through the changes. While Béney's choruses are impossible to top, De Bethmann does pretty well in his ringing, singing and almost-as-linear solo-which takes a delicious, unexpectedly percussive turn towards its conclusion.

In a more ideal musical world, "Song Hong" would be a big crossover hit. Its Antonio Carlos Jobim-sounding theme is gorgeous, sweet and unforgettably hooky-first articulated by Artaud's bass against De Bethmann's static piano chords, then by Béney's tenor. And Béney's following solo! It's leisurely, yet completely authoritative and dancingly rhythmic: the Brazilian qualities of the number bring out the Getz in Béney-before his own multisyllabic tendencies dig in. The rhythm section cooks throughout at a controlled slow-burn. It'd still be better without the congas, though.

The rest of the recording does not suffer by comparison to these tunes, however. There's a bit of Coltrane in Béney's tenor keening over De Bethmann's McCoy Tyner-styled piano comping on "Orbit". "Easy Easily"?-another piece with a Brazilian tinge-has supple, multicolored guitar from guest Michael Felberbaum. Jannuska excels throughout.

Is this "French"? jazz? Not in the sense that it seems to include any Gallic musical flavor. Let's just call it good-and let's call Jean-Christophe Béney one of the best tenor players in jazz today.

Paul Olson

The Hour (Montreal. Canada) April 17th, 2003

Jean-christophe Béney. A 21th century story

" For me, good melody and good harmony are the most important elements in my music ", says Jean-christophe Béney, a 33-year-old tenor saxophonist from Paris.

Indeed, on Cassiopée, his first disc for Montreal's Effendi label, his second as a leader, Béney's lyricism has priority of place. He's a man who has a linear approach and a sound that nods Sonny Rollins and Joe Lovano without being at all imitative.

Béney is now on his fourth visit to Quebec. The first two, he explains, were for fun, and the third and fourth for work. He'll be playing this week-end at Upstairs in the company of pianist Steve Amirault, bassist Fraser Hollins and drummer Greg Ritchie. Next week has a recording session for CBC's Jazz Beat and a concert with local saxophonist Jean-Pierre Zanella in homage to John Coltrane.

His connection with Effendi is a 21th century story. Searching on the internet for a record label, Béney found that Effendi was looking to move into the French and European markets and trying to foster connections between musicians from France and Quebec. Béney already had a bit of connection with Montreal through drummer Philippe Soirat, who has played with Yannick Rieu for over a decade. So the collaboration with Effendi fits everyone's needs.

Béney speaks a musical language that translates well on both sides of the Atlantic. As he explains, " I am trying to create music that is simple, but subtle and sophisticated at the same time ".

Mike Chamberlain

Saxophone Journal (USA) March-April 2003

I am constantly amazed by the number of unknown, truly exceptional saxophone players that are out in the world. The latest to come to my attention is the thirty three-year old French tenor saxophonist, Béney. Part of the reason for this international obscurity lays in the fact that Béney has spend a good deal of time in formal education, doing graduate work at Ecole Nationale de Musique d’Evry and the Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Another reason for Béney’s being «the best kept secret in town» is that most of his work has been with «local» artists, the most well known being Patrice Caratini, Andy Emler’s Megaoctet, and Laurent Cugny’s Big Band Lumière. My guess is that this anonymity is about to end.

Béney possesses a rich, dark, buoyant sound in the genre of Chris Potter and Joe Lovano, with a melodic and harmonic concept to match. His technique is crisp and clean, and his time feel is right in the pocket. This CD, his first for Effendi Records, finds Béney in the company of an excellent Parisian rhythm section made up of Laurent Coq (piano), Clovis Nicolas (bass), and Philippe Soirat (drums).

The music consists of original compositions by the leader with the exception of a piece by the pianist, Coq, and the opener, Darn That Dream, by Jimmy Van Heusen. Dream demonstrates, right from the «git-go», Béney’s ability to speak fluent be-bop, although he is no means limited to that particular language. After the Latin-modal intro, Béney plays the familiar theme, showing off his fat, beautiful low register, propelling this medium groove swinger into the land of «Oh Yeah». His brief, but right down the middle of the alley solo will remind you of the previously mentioned Messrs Potter annd Lovano, with a touch of Sonny Rollins thrown in. The influence of these players is only by inference, not imitation; Béney plays his own game. The tittle tune begins with piano and tenor playing a very ethereal sounding theme. The combination of the tenor melody and the floating arpeggios of the piano make the piece sound like a cross between a contemporary «classical piece», and the kind of music played by John Coltrane and Mc Coy Tyner on the post Love Supreme recordings. When Soirat comes in with mallets, the Coltrane influence is obvious.

Maily Smiles, a lovely lilting jazz waltz, offers a nice contrast to the previous pieces, featuring Coq as the only soloist. Kheops is an up-tempo romp that puts Béney in the middle of the free-modal world. The tune starts with tenor, bass and drums, the leader weaving complex lines filled with energy for a full two and a half minutes before the piano comes in. At that point the sparks really start to fly with Béney reaching into the altissimo, then, just as suddenly, the pace slows as the piano takes over. The piece is an excellent study in tension and release. The first of two ballads on the disc is Swee’ Pea, which I assume is dedicated to Billy Strayhorn. The tune has a beautiful haunting melody as played by Béney with the added Ellingtonesque accompaniment provided by Coq.

For those of you know, like me, have not heard Béney before, I think you will find this CD a great introduction to this fine artist. As for the rest of you, you could have told us about him.

Billy Kerr

Jazz notes (Lyon, France) December 2002

La trentaine passée, Jean-christophe Béney, de formation moderne, nous concocte un nouvel enregistrement dans lequel figurent ses compositions. C'est donc sur un ton à la fois mesuré, mélange de tradition et de modernité, que notre saxophoniste officie. Lui, au moins, semble etre lui-même. Ne s'enfermant pas dans une mode qui ne sied qu'à un certain courant intellectuel, où les reprises et les accents mélodiques sont proscrits. Aidé en cela par trois complices que sont Laurent Coq (piano), Philippe Soirat (batterie) et Clovis Nicolas (contrebasse). Remarquable en tous sens, c'est-à-dire étant eux-mêmes et en même temps très soudés. Coq intervenant avec brio et sens de la responsabilité. Un quartet efficace et très agréable à écouter.

Gérald Mathieu

La Semaine des Spectacles (Nice, France) January 2003

Voilà un jeune musicien français à qui nos maisons de disque, et en particulier les majors, qui se contentent souvent d'importer leurs productions étrangères, n'ont pas trouvé le moyen de donner sa chance. Il a fallut pour cela que son deuxième album en leader soit l'œuvre du label canadien Effendi que nous avons déjà cité à l'occasion de l'excellent enregistrement de François Théberge avec Lee Konitz.

Quoi qu'il en soit, cette parution nous permet la bien sympathique découverte d'un saxo-ténor au talent indiscutable, Jean-christophe Béney, instrumentiste mais également compositeur qui signe ici la plupart des titres.

Il est accompagné en parfaite complicité par la fine-fleur des jazzmen de la nouvelle génération, le pianiste Laurent Coq, le bassiste Clovis Nicolas et le batteur Philippe Soirat. Plus que des musiciens qui partagent les mêmes sensations artistiques, ce sont des amis liés par quelques années d'aventures communes.

C'est l'unique standard du disque, Darn that dream, qui ouvre le feu et déjà, on perçoit chez Béney un style personnel qui est essentiellement le fait d'une sonorité très dynamique d'où le vibrato est pratiquement toujours absent.

S'il joue les ballades avec beaucoup de sereine sensibilité, il fait preuve en tempo rapide d'une évidente virtuosité.

Vous serez heureux de faire sa connaissance, promis.

Henri Marchal

Jazz Hot (France) December 2002

Clovis Nicolas confirme ici toutes ses qualités. Philippe Soirat est un des batteurs les plus solides. Quant à Laurent Coq, c'est un pianiste assez minimaliste qui a dû écouter Monk, pratiquant souvent des blockchords parcimonieux à la main gauche tandis que la droite développe la mélodie en la laissant respirer, ce qui est du meilleur effet, comme dans Black light. Béney est un remarquable saxophoniste, dans un fonctionnement coltranien, mais avec un lyrisme moins tendu, plus tendre, nous envoûtant dans un charme nocturne qui naît au fil du chant. Ces quatre garçons ont l'habitude de jouer ensemble depuis plusieurs années, ce qui leur donne cette complicité musicale et cette cohésion impressionnante. Cassiopée est une somptueuse ballade traitée façon grand lyrisme à fendre l'âme. Voilà donc un vrai quartet, quatre voix qui chantent pour la beauté commune, la preuve que le jazz straight ahead a encore de beaux jours devant lui, quand les musiciens maîtrisent leur art et vont au fond de leur musique.

Serge Baudot

AllAboutJazz (USA) November 2002

Jazz from outside the U.S.A. can bring in unexpected pleasures. Cassiopée offers unusual color and a marked departure from the usual parameters. This quartet of French musicians turns expectation into high satisfaction with their selection of tunes, all but one of which are originals.

They start off with the medium tempo swing of Darn That Dream. The subtle permutations in register that Béney introduces get down to hardier terrain as he dips deeper in to the groove along the way. The pianism of Coq, at once translucent and sparkling, adds the icing to what turns out to be a spiffy version indeed!

These original tunes are captives of an undeniable melodic presence. They establish a quick rapport with the listener, and once that is in place, the musicians open them up with an impeccable sense of logic. Coq brings clusters and runs that are the pure joy of abandon to Maïly Smiles. It is melancholic air envelopes David's Mood the atmosphere dense and swirling before it loosens and saturates its progression in hard bop. A different adjunct comes through Swee' Pea where Soirat uses the brushes effectively and Béney captivates with an emotionally haunting performance.

Béney and Coq act as the main protagonists, hedging each other, picking up strands and extending them. But where would the frontline be if there was no rhythm section to keep them on edge and feed them? Nicolas and Soirat do just that and create a palpably solid quartet.

Jerry D'Souza

Jazzreview.com (USA) October 2002

Montreal based Effendi records has become a real hot bed of fresh jazz sounds. Cassiopée by Jean-Christophe Béney is a straight ahead session with a lot of energy. Béney is a young Parisian with a great command of his instrument. Opening with the standard, Darn That Dream, the quartet shows a cohesiveness in their sound. Béney's tenor is assured and full bodied. His solos are melodic without being trite. Black Light is an intricate arrangement where the group shows a great sense of counterpoint and interaction. They swing through the rhythm changes, keeping things moving. Pianist Coq is a solid performer. His solo is well thought out and melodic. The quartet never seems in a hurry and paces itself, giving each note its due. The title track, Cassiopée, is a gorgeous ballad where Béney hangs on to each note, carrying the tone over to the next. There is a lot of emotion conveyed through his horn. After seven minutes, the intensity shifts as the piano brings in a gentle solo. Coq's melodicism shines. The sax reenters as the group keeps the mood until the end.

Maïly Smiles is a great vehicle for pianist Coq. He shows a refined touch on the keys. His solo, rather than throwing out a flurry of notes, opens up a little at a time, building things in intensity. Thoughtful, yet melodic. The rhythm section of Soirat and Nicolas is tight and unobtrusive throughout the recording. They move the music along with a push here and there, but never intrude on the melodies. Soirat shows great poise on his opening solo on Khéops. Even with his drumming, there is a sense of melody and form. He swings the tune along aided by nice counter rhythms from bassist Nicolas.

This is a great recording of melodic and energetic straight ahead jazz. The playing is consistently high level, and the music deserving a wider audience. Recommended. Seek this out and also check out some of the other wonderful Effendi artists.

Michael Bettine

Jazzman (France) November 2002

Pourquoi commencer par ce Darn that dream en allégeance à Dexter Gordon, lorsqu'il nous tarde de savoir sur quels terrains personnels ce moelleux ténor saura faire fructifier son héritage ? Qu'a t-il à craindre, servi qu'il est par les complicités remarquables qui l'entourent ? La musicalité de Clovis Nicolas (contrebasse) et de Philippe Soirat (batterie) donnent des ailes à ses compositions. Au centre de cette connivence, la forte personnalité du pianiste Laurent Coq leur donne du souffle. Ce dernier pourrait en avoir tenu la plume (il la tient d'ailleurs dans David's mood), ou en tout cas avoir présidé à leur aménagement qui évoque à bien des égards les architectures de son propre quartet et les constructions de ses solos sur le présent disque. Avec cette façon d'inscrire chaque improvisation dans un cadre précis, d'imposer à sa main droite des lignes de conduite admirables à travers les contraintes dessinées à gauche, et qui se résolvent parfois en d'étourdissants jeux de miroirs déformants. Sur Swee' pea, c'est dans un stricte jeu en block chords qu'il nous surprend encore, porté il est vrai par un hommage du leader à Billy Strayhorn d'une lucidité peu ordinaire. A deux autres reprises, le saxophoniste ouvre grandes les portes sur une personnalité encore un peu fermée (au sens ou peut l'être un grand vin) : la ballade finale My pearl (frissonnant pas de deux piano-saxophone) et le titre éponyme Cassiopée, élégie rubato où le saxophone entraîne le piano puis toute la rythmique en un tourbillon ascensionnel bouleversant.

Franck Bergerot

Ici (Canada) September 2002

" Peu connu de ce coté-ci de l'Atlantique, le saxophoniste français Jean-christophe Béney fait partie de cette génération montante de jeunes musiciens qui en un court laps de temps ont assimilé ce qu'on fait les anciens, sans vouloir jamais les copier. Des trois musiciens qui forment son trio, le plus puissant est certainement Laurent Coq (piano), qui infuse à ce disque quelques très beaux passages. De Jean-christophe Béney, nous dirons tout simplement qu'il est inventif et structuré. Imposant ! " notation : 9 (sur 10)

Christophe Rodriguez

Charlie Hebdo (France) October 2002

…j'ai reçu le jour suivant le disque d'un jeune musicien, et suis resté épaté par sa qualité vraiment exceptionnelle […] Ce quartet ne mérite que des éloges. Envoûtant, lyrique, captivant, le style de JC Béney fait des merveilles sur tous les tempos et prouve que le jazz n'est pas encore mort, comme j'ai trop souvent tendance à le croire. Vive le jazz, merci à Béney et à ses copains.

Siné

www.sowhat.telecorporate.com (France) 1998

S'offrir un quartet de qualité comme celui-ci est un luxe que mérite Jean-Christophe Béney ! Avec Pierre de Bethmann (p), Clovis Nicolas (b) et Benjamin Hénocq (d), on frôle le " All Stars " ! Cet enregistrement live au Duc des Lombards couronne à la fois le saxophoniste comme compositeur et comme musicien.

Lyrisme, force et bon goût ont rendez-vous avec le jeu de Béney qui, visiblement, ne s'empresse pas de jouer toutes les notes, mais seulement les plus belles. Avec une couleur be-bop prononcée, une note de prysmerie et des arrangements (non signés ?) clairs et aérés, la musique jouée est de très bonne qualité. Quant aux trois lascars qui sont derrière, ils prennent visiblement plaisir à tout ça. Ce ténor-là, les gars, il ne faut pas le perdre de vue !

Matthieu Jouan

Jazzman (France) June 1998

Chronique de disque

Pour son premier album en tant que leader, Béney illustre pertinemment une démarche qui, si elle s'enracine dans la tradition, enfante sa propre sensibilité. Cet opus a le mérite d'éviter tout passéisme, pour, au contraire, impulser une délicieuse fraîcheur. Le saxophoniste suggère un swing à fleur de souffle. A cet égard, il est complété à merveille par le pianiste Pierre de Bethmann, le batteur Benjamin Hénocq (tous deux du groupe Prysm) et le contrebassiste Clovis Nicolas, dernier venu dans le quartet. Stimulée par une profonde écoute mutuelle, la complicité est ici augmentée de l'intime compréhension (et appréhension) de ce que chacun attend du jazz. Mention spéciale à l'ingénieur du son Simon Derasse, quatrième mousquetaire de cette aventure live. Il a su capter et restituer, avec une grande pureté, l'essence de la musique offerte, les 17 et 18 novembre 1997, au Duc des Lombards.

Fara C.

Jazzman (France) April 1997

Guide des jeunes talents

Jean-christophe Béney, saxophone.

Le departement jazz du conservatoire de Paris dirigé par François Jeanneau est devenu une formidable pépinière de jeunes talents. A preuve, Jean-christophe Béney, fin et vif saxophoniste qui, après avoir croqué du POM, dirige aujourd'hui son propre quartet.

Télérama (France) June 1998

Les Django d'or

[…] Voici, pour jouer le jeu, les choix du chroniqueur : […] Jean-christophe Béney, meilleur espoir français.

Jean-christophe Béney

Un espoir français, donc (voir les Django d'or), pour un premier disque de jazz. Le CD Tenor Joke (CCproduction/Harmonia Mundi) n'est pas du tout une plaisanterie. Jean-christophe Béney, issu de la classe de jazz du Conservatoire National Supérieur de musique de Paris, a tout ce qu'il faut pour faire une belle carrière. Impéccable technique, beau son ample, maîtres bien choisis (le premier Coltrane, revu par Michael Breker). Il se présente en quartet avec Laurent Coq, Gilles Naturel et Philippe Soirat. Les 19 et 20 juin au Sept Lézards.

Michel Contat

Jazz Magazine (France) June 1998

Chronique de disque

Tenor Joke […] met en valeur les qualités d'un musicien de 28 ans (on a pu l'entendre au sein du POM ou avec Patrice Caratini) qui, aussi bien en tant qu'instrumentiste que comme compositeur, fait preuve d'une maturité certaine.

Cohérence d'un discours maîtrisé, présence de Sophisticated lady (dans une version qui doit plus aux ténors ellingtoniens qu'à Shepp-pour ne citer que lui) comme seul standard, rythmique soudée (les deux tiers de Prysm, plus Clovis Nicolas) qui remplit sa fonction avec finesse et inventivité, absence d'effets de virtuosité…Tout concourt à brosser le portrait d'un jeune homme qui affiche, somme toute, un " classicisme moderne ".

Thierry Quénum

Jazz Magazine (France) May 1998

Interview

Vingt-huit ans, un quartet au casting luxueux et un premier disque en leader.

" Mes parents sont musiciens classiques, mais mon père a animé un big band dans le style Basie-Elligton quand j'avais huit ou dix ans. J'ai commencé à jouer en 1980, à 11 ans, sans vraiment être passionné, le dessin me passionnait davantage. Je devais avoir 19 ans quand deux concerts m'ont vraiment donné envie de jouer du jazz : Sixun et Michel Petrucciani en trio, au printemps de Bourges en 1988.

L'été suivant, j'ai acheté mes premiers disques de jazz, Kind of blue de Miles et Giant steps de Coltrane, qui reste une de mes références avec Sonny Rollins, Joe Lovano et, actuellement Branford Marsalis. De l'alto je suis passé au ténor. Mes études aux arts déco, elles, sont passées au second plan. Je me suis inscrit au conservatoire tout en jouant à droite à gauche, avant de faire partie de la classe de jazz de l'école Nationale d'Evry. Lorsque j'ai passé ma médaille, le jury comprenait François Jeanneau et Hervé Sellin qui, l'année suivante, montaient leur classe de jazz au conservatoire National Supérieur de musique de Paris, dont j'ai passé le concours en suivant leurs conseils.

Même si le jazz ne s'apprend pas dans les écoles, j'ai beaucoup appris au côté de François Jeanneau. On apprend surtout en écoutant, en faisant des rencontres. Grâce à Jeanneau, j'ai fait partie du POM, mon premier engagement professionnel sérieux. Il y a aussi le pianiste Laurent Coq, avec lequel je viens d'enregistrer à New York, et le batteur Benjamin Hénocq avec qui je joue depuis longtemps. C'est lui qui m'a fait rencontrer le pianiste Pierre de Bethmann qui, comme Benjamin fait partie de mon quartet, que complète le contrebassiste Clovis Nicolas. J'ai formé ce quartet en septembre 95. Depuis, il a beaucoup évolué…

Pour mon premier disque avec cette formation, j'ai voulu enregistrer en public au Duc des Lombards, un des clubs qui sonne le mieux. Simon Derasse y a réalisé une excellente prise de son. Jouer et enregistrer live n'a rien à voir avec le studio. Ce qu'on perd en propreté, on le gagne en énergie, en intensité. On passe la majeure partie de notre temps de musicien à jouer en concert, le studio ne représente pas grand chose. L'enregistrement en public correspond davantage à ma conception du jazz. Avec Tenor Joke, j'ai l'impression d'avoir posé des fondations, et de mieux savoir qui je suis musicalement…depuis qu'on a enregistré, beaucoup de choses se sont débloquées. Mon jeu est devenu plus libre.

Propos recueillis par Frank Médioni.

Le Généraliste (France) 1998

Jazz français

Apprécions quelques forces vives de notre jazz hexagonal ; elles sont attachantes à l'instar du saxophoniste ténor Jean-christophe Béney, une révélation. Lui reprochera-t-on d'être influencé par Coltrane ? assurément non tant le lauréat du concours de la Défense 1995 (comme soliste) s'engage sans détour ni complexe, sûr de son fait, confondant de détermination. Ce premier album (live en quartet) dépasse assurément le stade des promesses.